KENYA #37 : EN RADE

"Clic !" font les portières de la voiture en roulant. "Clac..."
Clic ! 100 mètres plus loin : Clac...

On apprend à s'y habituer mais c'est un peu agaçant : la fermeture centralisée des portes se déclenche et s'enclenche à chaque nid de poule, ou dans chaque ligne droite, ou à chaque fois qu'il ne s'est rien passé depuis longtemps.
Jusqu'au jour où la voiture tombe carrément en rade, en bordure d'un village en pleine brousse.



Un villageois me prête son portable (c'est un vrai masaï : il a un Nokia) pour que je puisse contacter le service d'assistance qui ne répond pas le vendredi soir à 18 heures... assez peu dépaysant en somme.
Pendant ce temps, Maëlig et Renaud auscultent l'auto.
Finalement, c'est elle qui trouvera le défaut, un faux contact dans le tableau de bord, qui nous obligera ensuite à toujours redémarrer les mains sous le volant, comme des voleurs dans les films.



Ceci dit, je trouve qu'elle a bien choisi son endroit pour nous planter, cette auto : nous pouvons observer un village de près, et nous amuser des moqueries de toute la communauté vite prévenue.

Je peux aussi réviser tout ce que j'avais appris dans "Le lion" : Les masaï sont nomades et leurs maisons ne sont construites que pour durer quelques années. Elles sont fabriquées à partir d'un des seuls matériaux dont ils disposent en abondance : la bouse de vache.

Et puis, c'est sans compter que, quand même, c'est classe de tomber en panne au pied du Kilimandjaro !