HELSINKI #39 : LE MUSÉE DU SPORT DE FINLANDE (SUOMEN URHEILUMUSEO)
Hébergé à deux pas du stade olympique, le Musée du Sport de Finlande consacre une bonne partie de sa collection aux... jeux olympiques de 1952.
C'est l'occasion d'exhiber des reliques, et des tableaux de scores.
Curieusement, alors que les Jeux d'Helsinki ont été mémorablement marqués par le triplé d'Emil Zatopek (médaille d'or au 5000m, 10 000m et marathon, épreuves reines de l'époque comme peut l'être aujourd'hui le 100m...) on ne trouve pas un mot sur l'athlète tchécoslovaque.
En revanche, plusieurs vitrines sont consacrées à Paavo Nurmi, "le Finlandais volant".
Dans l'ensemble, le musée est de prime abord assez austère : dans la pénombre d'un grand espace sur deux étages, des vitrines étalent des trophées et des médailles, quelques articles de sport, de vagues photos...
Bref, on pourrait tout aussi bien se croire dans un Musée de la Guerre si un canoé suspendu ne remplaçait les habituels Spitfire.
Cependant, l'une des vitrines est un peu plus spectaculaire que les autres, retraçant un bref historique des torches olympiques :
Tout au long d'une coursive, à l'étage, les pièces présentées sont à peine plus variées, toutes célèbrant les sportifs nationaux.
Je ne trouverai pourtant pas mention des trois seuls sportifs finlandais que je connais : Ari Vatanen, Mika Häkinnen et Kimi Räikkönen. Ce sont tous des coureurs automobiles, et il faut avouer que les finlandais ont plus l'air portés sur les sports d'hiver...
Le plus fascinant du musée se trouvera dans l'aile flambant neuve, occupant près de la moitié de la surface totale...
Cette pièce est entièrement consacrée au... football féminin (observez le carrelage).
Pour conclure, petite anecdote sur la précision finlandaise :
Arrivant assez tard au musée, nous pensions trouver porte close. Mais non, la chance est avec nous, et un caissier souriant nous accueille : "Messieurs, je dois vous prévenir que le musée ferme ses portes dans exactement 5 minutes. Voulez-vous des billets ?". On accepte avec empressement de payer le plein tarif (5 euros) - et je réussirai même à visiter la boutique pas terrible, et à faire pipi.
Faire le tour complet d'un musée en 3 minutes montre en main : un beau record !